Bernie Ecclestone a l’art de suggérer la controverse et sa dernière interview avec les journalistes, avant le Grand Prix du Mexique, ne manque pas de piquant.
Le grand argentier de la F1 souhaite de nouveau plus de danger en Formule 1, afin de rendre le sport plus attrayant. Un message qui aura certainement du mal à passer du côté de la FIA et des pilotes.
"Dans le passé, et cela ne peut plus arriver, les gens venaient voir une course en se disant que quelqu’un pouvait être tué. Ils se disaient qu’un pilote était fou et qu’il allait finir par se tuer. Aujourd’hui, quand ils viennent voir une course, personne ne se tue... et c’est une bonne chose," confie-t-il.
"Mais il faut plus de danger. Marcher sur un fil à 15 mètres au dessus de la protection dans un cirque, ce n’est pas la même chose que de le faire à 1 mètre au dessus. Dans le dernier cas tout le monde se dit qu’il peut le faire ou le tenter au moins."
"J’ai dit à Jean Todt que nous devons déjà revoir nos règles sportives, afin de ne pas condamner les vrais pilotes, qui se donnent derrière le volant, comme Max Verstappen. Il se fait montrer du doigt ? C’est bien !"
"Et je voudrais que l’on ait des murs de 40 centimètres près des virages. Ils disent toujours que les pilotes ne doivent pas abuser des limites de la piste. Là je vous promets qu’ils ne le feront pas. Ils s’en sont tirés à Bakou et on ne les voit plus beaucoup se sortir à Monaco ou Singapour. Et pourtant ce sont de bonnes courses."
Ecclestone salue en parallèle le progrès de la sécurité... tout en ajoutant une idée très spéciale !
"Ce que Fernando a connu en Australie... personne ne pensait qu’il pourrait s’en tirer ainsi. Ce qu’il faut ? C’est des écrans pour masquer un accident, sortir l’ambulance et l’emmener immédiatement. Il va à l’hôpital et on annonce ensuite qu’il va bien. Un peu de show business, les gens aiment ça."
Sur un autre sujet, Ecclestone se lâche également.
"Ron Dennis, Frank Williams, moi... nous avons constitué une fortune grâce à la F1 mais ce n’était pas notre intention. Le problème aujourd’hui c’est que dans ce sport arrivent des gens qui veulent juste faire de l’argent. Toto Wolff en est probablement le meilleur exemple."
Le patron de Mercedes F1 (également actionnaire de l’équipe) appréciera.