Bernie Ecclestone a démenti aujourd’hui qu’il se préparait à plaider coupable à Munich afin de conserver sa liberté et s’en tirer avec une amende qui friserait les 300 millions d’euros soit 5% de sa fortune personnelle.
Cette perspective, évoquée par le Times cette semaine, n’est pas celle envisagée par le grand argentier de la F1.
"Ce sont des foutaises et un non-sens total. Je ne veux pas acheter ma liberté. Pourquoi voudrais-je conclure un accord ? Je vais dire la vérité à la cour sur tout ce qui est arrivé et ensuite ce sera à eux de juger," déclare Ecclestone.
"Si je suis reconnu coupable, il me sera difficile de garder mon job en Formule 1. C’est le problème. Cette première journée d’audience (hier) a été épuisante. Le juge, les procureurs, mes avocats, tout le monde parle en allemand. J’ai un interprète mais c’est très difficile de suivre exactement tout ce qu’il se dit de la manière donc c’est dit."
Ecclestone avait souri et blagué hier. "Pourquoi pas ? Le juge, les procureurs, ce sont tous des gens très bien qui ne font que leur travail."
Parmi la quarantaine de témoins attendus, le plus attendu est évidemment le banquier Gerhard Gribkowsky. Chantage ou pot de vin, son audience sera capitale mais Bernie Ecclestone n’attend pas de renversement de situation.
"M. Gribkowsky a déjà témoigné trois fois. Je ne crois pas que quelque chose de nouveau sorte de cette 4ème audience."