Bernie Ecclestone n’a toujours pas convaincu Jean Todt de se ranger à ses côtés afin de faire passer plusieurs mesures en force au sein du Groupe Stratégie de la F1.
Avec les 6 voix de la FOM et les 6 voix de la FIA, les deux instances pourraient décider de nouvelles règles sans le consentement des équipes.
"Le problème de la Formule 1 aujourd’hui est qu’elle est trop démocratique. Et je suis un peu contre les démocraties. La difficulté, c’est de mettre tout le monde d’accord. Si nous pouvions au moins nous mettre d’accord avec la FIA, nous pourrions faire tout ce qui nous semble juste."
Ecclestone avait l’habitude de gouverner la Formule 1 ainsi, avec Max Mosley.
"Aujourd’hui, c’est trop clinique. Fais ci, ne fais pas ça. Les pilotes souhaitent reprendre les choses en main et ne plus être dirigés par leurs ingénieurs. C’est l’ironie de la situation ! Ce serait bien que Max soit de retour. Je pense que pas mal de gens apprécieraient."
Certaines décisions ont tout de même réussi à passer, comme autoriser Honda à bénéficier d’un moteur en plus de manière rétroactive.
"Tout le monde s’attendait à ce que le moteur Honda soit fantastique. Y compris moi. Mais Fernando Alonso n’est pas content, je vous le garantis à 100% !" conclut Ecclestone.