Bernie Ecclestone n’est toujours pas convaincu par l’apport du V6 turbo hybride à la Formule 1.
La FIA a toutefois garanti aux motoristes que ce moteur serait toujours présent dans le sport jusqu’en 2020, permettant ainsi une stabilité des règles et d’anticiper les coûts de développement à venir, des développements qui redeviendront libres à partir de l’an prochain.
En échange, les constructeurs devront faire en sorte d’améliorer le bruit des moteurs, d’augmenter leur puissance et de les mettre à disposition pour une somme maximum de 12 millions d’euros aux équipes clientes.
"C’est Max Mosley qui avait décidé qu’il nous fallait des moteurs plus petits et plus de constructeurs," rappelle Bernie Ecclestone.
"J’ai alors dit qu’il vaudrait mieux demander d’abord aux constructeurs s’ils comptaient venir en F1 avec ces moteurs plutôt que de mettre en place ces moteurs et espérer qu’ils viennent. La réalité est que personne n’est venu à part Honda."
"Quand Max a eu cette idée, personne ne savait à quoi ressemblerait le moteur. Il ne devait pas être aussi complexe que ce qu’il est aujourd’hui. Il devait être plus simple, produire 700 chevaux. C’était en tout cas l’idée."
Ecclestone ajoute que Honda n’a pas été particulièrement séduit par ces règles imposant l’hybridation des moteurs.
"Honda serait revenu en F1 quel que soit le moteur. Ces règles ont donc été une énorme erreur. Il a été vite reconnu que cela allait coûter très cher. C’est ce qui m’énerve. Nous parlons beaucoup des fans mais je ne sais pas s’ils ont soutenu ce moteur. Je ne crois pas. Les médias ont clairement dit que personne ne voulait ça. C’est pourtant ce qu’on a et je crois que cela va vraiment détruire la F1 peu à peu."