A Monza, Bernie Ecclestone s’est encore affiché en position de force dans les négociations menées avec Monza pour le renouvellement du contrat du Grand Prix d’Italie pour les saisons 2017 et suivantes.
Selon le grand argentier de la Formule 1, Monza cherche toujours à avoir une réduction sur le prix du plateau annuel. Et il ne veut pas la concéder.
"Le renouvellement du contrat est peu probable, étant donné qu’ils ne veulent pas payer ce qu’on leur demande," lance Ecclestone dans le paddock. "Nous avons quelque chose à vendre, à eux de décider s’ils sont intéressés à l’acheter."
"Ces discussions sont en cours depuis deux ans et demi maintenant, il est temps de prendre une décision ! Le prix que nous demandons est le même que celui demandé à tous les autres Grandes Prix."
Tout en admettant que Monza serait une lourde perte, Ecclestone est prêt à prendre le risque.
"Ce serait une perte importante pour la Formule 1, bien sûr. Nous n’avons plus l’Allemagne, nous n’avons plus la France... mais payer le prix que nous demandons ne devrait pas être un drame !"
Du côté italien, le vent de panique ne souffle pas encore. Le promoteur, Andrea Dell’Orto, affirme que "de mon côté, je peux dire que nous avons eu une réunion positive avec Ecclestone. Bien entendu, nous sommes partis d’une situation difficile. Pour combler ses demandes, nous avons besoin d’une intervention extérieure. Peut-être celle du gouvernement ou d’autres sources de financement."
"Mais nous ne sommes pas en panique, ni pressés. Il y a encore un Grand Prix en 2016. Il y a une négociation et il est normal d’avoir à se rencontrer plusieurs fois."
L’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, a aussi rencontré le grand argentier de la F1, en privé.
"Je lui ai parlé il y a deux jours. Monza doit comprendre qu’il faut faire ce qui est nécessaire mais je pense que tout cela se finira sans problème. Ferrari a toujours été proche de Monza et des Tifosi et il est difficile d’imaginer une F1 sans Monza, sans course à domicile pour ces fans et la Scuderia."