Lors du Grand Prix de Sotchi 2015, Bernie Ecclestone déclarait que Pirelli resterait le fournisseur unique de pneumatiques en F1 pour la période 2017-2019.
Mais alors que le contrat actuel du manufacturier italien expirera fin 2016, le président de la FOM a admis que le nouveau n’a toujours pas été signé.
"Nous avons un accord," explique-t-il. "Je n’ai pas signé, mais c’est tout comme. Ce qui est drôle, c’est que le président de Pirelli et moi-même nous sommes serré la main et cela vaut comme une signature selon moi."
Ecclestone ajoute que "certaines équipes souhaiteraient voir un autre manufacturier entrer en scène, notamment Michelin."
Mais le président de la FOM admet qu’il ne souhaitait pas voir le manufacturier français arriver en F1, car "ils voulaient diriger la F1 et décider du déroulement des événements."
Ecclestone s’inquiète tout de même d’une possible lassitude de Pirelli face à toutes les critiques reçues ces dernières saisons et d’un éventuel départ des Italiens.
"Ils pourraient se dire : ’Si les gens ne veulent pas de nos pneus, nous n’allons plus les faire.’"
"Nous sommes en janvier et il serait très compliqué d’aller chercher maintenant un nouveau manufacturier prêt à faire tout ce que nous lui demandons. J’ai peur que ce genre de chose puisse se produire, ce qui nous mettrait dans une situation bien embarrassante."