Bernie Ecclestone a rejoint aujourd’hui le circuit de Yas Marina et s’est exprimé devant la presse. Pas question pour lui de parler du procès de corruption en cours à Munich, dans lequel il semblerait être de plus en plus impliqué, mais des affaires courantes de la Formule 1.
Interrogé sur Austin, théâtre du futur Grand Prix des États-Unis en 2012, Ecclestone a admis que des difficultés entre l’organisateur et les promoteurs existaient bel et bien. "On essaye d’y arriver mais il y a quelques obstacles. Il y a deux parties. L’une est responsable du circuit et le construit, l’autre a le contrat (avec la F1). Et ils oublient un peu de se parler."
Lorsqu’on lui demande s’il avait personnellement des doutes, il répond. "Sur Austin ? Je ne miserai pas mon argent sur le fait qu’il va avoir lieu. Sincèrement j’espère que oui et nous ferons tout ce qu’il faut pour mais je ne veux pas vous dire un oui franc aujourd’hui. Je pense que tout le monde veut que la course soit là en 2012, ils vont se débrouiller. Par contre pour New York en 2013, aucun problème !"
Le Grand Prix de Turquie est-il en stand by comme la rumeur le dit, au cas où un Grand Prix venait à être annulé, comme celui d’Austin ou encore Bahreïn ? "J’en doute mais on ne sait jamais. Je ne voulais pas perdre cette course alors on va relancer le gouvernement turc et voir ce qui peut se passer."