Après le Grand Prix de Spa-Francorchamps, des huissiers étaient venus empêcher Lotus de quitter la Belgique suite à une action initiée par Charles Pic. Le blocage avait ensuite été levé, mais le journal anglais Times révèle que la situation globale chez Lotus est toujours particulièrement critique : Bernie Ecclestone lui-même a pris en charge les salaires du mois d’août des 400 personnes de l’écurie d’Enstone.
« J’ai pensé que je devais payer les salaires des gens de Lotus pour qu’ils puissent au moins aller à Spa et, avec un peu de chance, en Italie, déclare le Britannique. Mais il faut vraiment que la situation progresse avec Renault afin que tout rentre dans l’ordre. »
Une fois le rachat de Lotus entériné, on s’attend à un effet domino concernant les alliances écuries/motoristes dans le paddock. Red Bull tâcherait alors de s’attirer les services de Mercedes, mais son directeur Toto Wolff se montre réticent.
« Notre voiture rencontre un succès qui résulte d’un travail acharné et d’investissements colossaux de la part de Daimler. Nous avons bâti notre suprématie et aujourd’hui, voilà une équipe qui a décidé de ne pas rester avec son partenaire. C’est une philosophie très différente de la nôtre et si rien n’a encore bougé, c’est parce que nous ne nous penchons pas tant sur les bénéfices potentiels que sur les arguments défavorables. »
Et si d’aventure Mercedes finissait par motoriser Red Bull comme le souhaite ardemment Ecclestone, Toro Rosso pourrait rejoindre le clan Ferrari. On évoque également des discussions entre Mercedes et Manor ou Force India et Renault tandis que McLaren devrait rester la seule cliente de Honda.