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Ecclestone confiant d’un nouvel accord avec Montréal

Même si des travaux sont nécessaires

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A Barcelone, Bernie Ecclestone s’est déclaré en confiance quant à la poursuite du contrat entre la Formule 1 et Montréal, malgré un circuit très vétuste. Des travaux seront nécessaires pour refaire la piste et les infrastructures, reste à savoir si le grand argentier est prêt à faire des concessions sur le prix annuel exigé pour les financer en partie.

"Oui, le renouvellement va se produire. On adore Montréal," a déclare Bernie Ecclestone à La Presse. "Je suis confiant. Très confiant. Nous espérons un accord de 10 ans, jusqu’en 2024."

Il y a du travail pour y arriver. "On va essayer de rebâtir les stands. Je les ai bâtis moi-même, j’ai payé pour les garages, il y a 25 ans. Ils ont besoin d’une mise à niveau. Ils savent ce que l’on veut faire."

Concernant le prix de 15 millions de dollars versés, dans la fourchette basse des contrats actuels, il pourrait plutôt être revu à la hausse qu’à la baisse. "Je ne sais pas si je demande trop. Notre demande est très simple : lorsque vous voulez acheter quelque chose qui est à vendre, vous l’achetez à son prix de vente et si vous ne voulez pas l’acheter, vous ne l’achetez pas."

Toujours dans La Presse, François Dumontier, l’organisateur de Montréal a déjà réagi. Il était présent hier à Barcelone. "Je pense que ces rénovations valent la peine. Il y a deux façons de voir les choses : soit Bernie va demander des frais annuels mirobolants, soit il va demander des frais raisonnables en demandant en contrepartie d’investir dans les infrastructures."

"Bernie aurait pu revenir et nous demander une grosse somme (40 millions pour certaines courses, ndlr). Mais je sais qu’il ne demande pas tant que ça en frais de course. Il leur a dit : mettez de l’argent dans vos infrastructures et je vais être content," poursuit Dumontier. "Moi, si j’étais la Ville, le gouvernement du Québec ou le fédéral, je verrais ça comme un investissement. Si c’est bien fait, ces infrastructures vont durer 25, 30 ans."

"Les négociations ont commencé sur une boutade. À un moment, j’ai dit à Bernie, il y a plusieurs mois : "New York, Austin, je ne sais pas pourquoi tu veux aller là, ta valeur sûre, c’est Montréal", conclut Dumontier. "Il le sait. Ça fait 34 ans qu’on est à Montréal. Et pendant les 22 ans qu’il y a eu des Grands Prix aux États-Unis, c’est passé dans huit villes différentes. Il m’a dit : "Tu as raison."

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