La défense de Bernie Ecclestone a pris un coup d’accélérateur hier, lors de son procès à Munich qui continue à raison de deux jours par semaine.
Le grand argentier de la F1 a reçu le soutien précieux du conseiller légal de la BayernLB, la banque allemande qui a vendu les droits de la F1 en 2005-2006 à CVC. Ce témoignage était d’importance puisque toutes les transactions envisagées à l’époque, avec CVC ou d’autres concurrents, passaient par cet homme.
Le conseiller légal ne croit pas à la thèse du pot de vin soutenue par les procureurs et par Gerhard Gribkowsky. Ecclestone n’était pas menacé de perdre sa place à la tête du sport si la F1 venait à être vendue à quelqu’un d’autre que CVC.
"Je ne pense pas qu’il ne soit jamais arrivé que l’on discute de la possibilité que Bernie Ecclestone perde la direction de la Formule 1 lors des tractations en cours avec les diverses parties," affirme ce conseiller. "Je ne pense pas même pas que cela aurait été possible."