Bernie Ecclestone, devenu président d’honneur de la Formule 1, ne s’attend pas à ce que Silverstone disparaisse du calendrier du sport après 2019, même si le circuit fait jouer sa clause de sortie de son contrat actuel.
C’est l’ancien grand argentier qui avait négocié le contrat avec le BRDC en 2009, un contrat qui prévoyait une augmentation de 5% par an jusqu’en 2026. La clause de sortie dès 2019 va permettre à Silverstone de renégocier un contrat.
"Je serais surpris si nous venions à perdre Silverstone. C’est un bon évènement et il correspond totalement à ce que Liberty Media souhaite pour la Formule 1."
Silverstone met en effet en place de nombreux évènements autour du Grand Prix, ce qui le rend très populaire. Mais cela ne suffit toujours pas à équilibrer les comptes. C’est pourquoi il est attendu une annonce, probablement aujourd’hui, indiquant que Silverstone arrêtera les frais après l’édition 2019 dans le cadre de l’accord actuel.
Ecclestone affirme pourtant que "Silverstone avait un très bon accord. Je suis surpris qu’ils n’arrivent pas à le faire fonctionner, c’est tout."
"Pour le moment il n’y a pas d’autre circuit pour accueillir le Grand Prix de Grande-Bretagne. Mais il y en aura peut-être un d’ici deux ans."
Zak Brown, le directeur exécutif de McLaren, a suggéré que Liberty devrait racheter Silverstone et en faire la base de la F1, pour y monter des évènements réguliers liés au sport.
"J’aime les gens qui ont des idées mais qui ne savant pas vraiment de quoi ils parlent," répond Ecclestone sèchement.
"J’ai fait une offre dans le passé mais le BRDC ne l’a pas validée. Il y a trop de confusion avec eux, ils voulaient plein de choses. De toute façon cela ne peut pas se produire."