La France espère toujours faire revivre son Grand Prix, après l’avoir perdu à l’issue de la saison 2008. Mais le changement de majorité présidentielle pourrait faire capoter le projet montée par le précédent gouvernement et les collectivités locales autour du circuit du Castellet.
C’est Bernie Ecclestone qui avoue aujourd’hui qu’il a des doutes sur la finalisation du dossier Grand Prix de France, bien que les termes financiers aient été finalement approuvés par les deux parties.
"Je n’ai aucune idée, vraiment aucune idée de ce que les Français font. Quoi qu’il en soit c’est un drôle d’accord qu’ils souhaitaient. Je ne sais pas," répond Ecclestone lorsqu’on lui demande si le changement politique va remettre en cause l’accord trouvé.
Le nouveau président François Hollande n’est guère favorable à la F1 et avait promis, entre les deux tours de l’élection, de revoir le dossier afin de s’assurer qu’aucun denier de l’État n’irait subventionner la course. On sait déjà que ce serait le cas si le Grand Prix était déficitaire...