Bernie Ecclestone avait assuré qu’il ne démissionnerait pas suite aux charges retenues contre lui par la justice allemande dans l’affaire Gerhard Gribkowsky, de pots de vin présumés versés lors de la vente de la F1 à CVC.
Ce week-end il a été conforté dans sa position et a reçu le soutien de CVC et des actionnaires du sport, avec un vote à Genève du conseil d’administration qui le maintient en place.
"Tout le monde a voté pour me soutenir, pour rester et continuer à diriger le business. Le conseil est d’accord pour que je reste à moins que je ne sois reconnu coupable. Je vais travailler jusqu’à ce que je n’en puisse plus et ils pourront ensuite m’enterrer dans mon motorhome," affirme Ecclestone.
"Je ne sais toujours pas ce que les procureurs allemands ont en tête. J’en viendrais même à souhaiter que je sois coupable, ce serait bien plus facile," ironise-t-il. "Toutes ces charges contre moi sont un énorme tissu de conneries."
Ecclestone pense toutefois que les procureurs vont bien donner suite. "J’espère qu’ils ne le feront pas mais je pense qu’ils le feront. Nous verrons bien ce qui arrive. Cela ne veut pas dire qu’il y aura forcément un procès."
Ecclestone peut aller jusqu’au procès pour se défendre et prouver que Gribkowsky exerçait bien un chantage sur lui, ce qu’il a toujours clamé, ou alors régler cela avant le procès par une transaction financière sans suite pénale.