Angelo Sticchi Damiani, le président de l’ACI, est ravi d’avoir trouvé un accord avec Bernie Ecclestone pour prolonger pour les 4 prochaines années la présence du Grand Prix d’Italie, à Monza, au calendrier de la F1.
Le nouveau contrat doit encore être signé dans les jours ou semaines à venir mais l’Italien admet déjà que négocier face à Bernie Ecclestone a été tout sauf une partie de plaisir !
"La situation du Grand Prix à Monza est très complexe, je l’avais dit dès le début, mais c’est une bataille dans laquelle nous devions nous engager parce que nous croyons que l’Italie ne peut pas et ne doit pas perdre la Formule 1," dit-il.
"C’est la première fois que l’Automobile club d’Italie s’engage dans une négociation de ce genre et nous savions qu’elle serait difficile avec celui qu’on considère comme le meilleur négociateur au monde."
"Bernie n’aime pas impliquer une seule partie dans des négociations, mais suffisamment de gens pour créer de la surenchère. Et c’est normal quand le but est d’obtenir le meilleur résultat possible et d’allonger le temps des négociations."
Sticchi Damiani admet que la facture pourrait s’avérer plus élevée pour l’organisation du Grand Prix, avec de l’argent injecté en grande quantité par l’ACI, mais cela reste un choix raisonné selon lui.
"Nous ne devons pas avoir les yeux plus gros que le ventre et l’enthousiasme que nous avons pour cette course ne doit pas nous faire oublier nos autres obligations institutionnelles."