Bernie Ecclestone a confirmé que la banque allemande BayernLB - qui réclame des dommages et intérêts pour le scandale de corruption impliquant la vente de la F1 via Gerhard Gribkowsky - lui demande de payer pas moins de 400 millions de dollars.
« Je ne leur ai pas répondu », a déclaré le grand chef de la Formule 1, cité par le Financial Times. « Je suis prêt à aller me défendre devant la justice. »
Le Telegraph estime de son côté qu’Ecclestone avait la mine « grave » depuis ce nouveau rebondissement. « Mais il n’y a rien à craindre », a-t-il dit.
Ce n’est pas l’avis général du paddock qui pense qu’Ecclestone risque de devoir démissionner. La firme Egon Zehnder International a été mandatée par les propriétaires de la F1, CVC, pour dresser une liste de remplaçants potentiels et l’un d’eux pourrait être Monisha Kaltenborn, la nouvelle directrice de Sauber. Mais celle-ci a démenti avoir tout intérêt pour ce poste.
« Le fait est que je suis très heureuse dans mon travail actuel, et que j’ai toujours des objectifs très importants à atteindre avec Sauber », a-t-elle insisté. « Donc, je n’ai pas prévu d’aller dans cette direction. »
Ecclestone confirme lui qu’il n’a pas l’intention de démissionner. « Cela fait trois ans que je vis sous ce nuage, il n’y a rien qui m’empêchera de diriger la F1. »
Mais que se passerait-il s’il est accusé, puis condamné par les procureurs allemands et envoyé en prison ? « J’espère que non », répond Ecclestone. « Je ne voudrais pas me plaindre des prisons allemandes, mais je ne préfère pas être dans l’une d’elles pour être honnête. »
Le Süddeutsche Zeitung rapporte ce vendredi que Bernie Ecclestone a, par le biais de ses avocats, accepté de se rendre à Munich pour témoigner devant le procureur allemand.