Bernie Ecclestone a rencontré plusieurs journalistes dans ses bureaux privés de Londres cette semaine.
Pour l’ancien grand argentier, qui reste président d’honneur de la Formule 1 malgré toutes ses critiques depuis son éviction du poste de directeur exécutif du sport, le dossier le plus urgent à régler est celui des accords commerciaux, des accords qui doivent rester favorables à une présence de Ferrari.
"Si la FIA ne fait pas ce que Sergio (Marchionne, le président de Ferrari) pense qu’il est bon de faire et que cela pourrait bénéficier à Ferrari, alors il prendra la décision de partir," prévient, à nouveau, Ecclestone.
"Sergio ne fait rien et ne dit rien sans être sérieux. Et il n’est pas le genre d’homme à ne pas faire ce qu’il dit," ajoute-t-il, en tacle à Luca di Montezemolo, qui menaçait souvent sans mettre son plan à exécution.
"La base est simple : la Formule 1 c’est Ferrari et Ferrari c’est la Formule 1. Allez où vous voulez dans le monde et personne ne pense aux voitures de route de Ferrari en premier, c’est la F1 d’abord."
Et si Liberty Media et la FIA avaient cette fois le courage d’imposer leurs idées ? Ecclestone affirme que Ferrari est déjà en train de mettre un plan en place, au cas où...
"Je déteste l’idée de voir la Formule 1 sans Ferrari. Et aucun promoteur de Grand Prix ne serait ravi de voir Ferrari partir. Certaines personnes ont déjà une idée d’une série parallèle. Sergio en a déjà parlé à quelques personnes. Elles se joindraient immédiatement à Ferrari, si une nouvelle série semblable à la F1 se lançait mais en étant moins coûteuse pour les promoteurs."
La menace du championnat parallèle a toujours existé en F1, mais Sergio Marchionne est prêt à casser les codes si nécessaire.