Bernie Ecclestone s’est enfin exprimé de manière officielle, pour la première fois, depuis qu’il a été écarté de son rôle à la tête de la Formule 1 par Liberty Media.
Le grand argentier ne se sent pas trahi par les nouveaux propriétaires mais admet qu’il aurai bien aimé conservé son poste pendant une année au moins.
"Ils ont acheté la voiture, ils voulaient la conduire tout de suite," lance Ecclestone à Sky Sports.
"Je ne ressens pas l’idée qu’on m’a laissé tomber. Je sens comment fonctionne ce monde. Je n’aurais toutefois pas fait, probablement, la même chose qu’eux, à leur place. J’aurais demandé à continuer à travailler un petit peu, un an au moins, avec la personne en place et voir ensuite si ça a fonctionné ou pas. Si ça n’a pas fonctionné comme souhaité alors, il faut partir."
"Il y a toutefois des personnes différentes, à la tête de sociétés différentes, qui opèrent de manière différente. Je pense que c’est très typique de la façon de fonctionner aux USA. Mais restons très terre à terre : ils ont acheté une voiture, ils veulent la conduire."
Ecclestone a toutefois défendu son bilan, et notamment le fait que, sous son ère, le business aurait stagné alors qu’il aurait pu progresser.
"Je pense que les gens ont un peu confondu les choses. Et ces gens ont pensé et dit, et Chase Carey a aussi dit, que je n’avais pas fait un très bon travail au cours des trois dernières années. J’ai réussi à produire, avec CVC, 1,5 milliard de dollars par an de revenus, ce qui a fait augmenter le prix de leurs actions à un niveau très élevé. Peut-être que si j’avais fait un moins bon travail, ces personnes auraient pu acheter les actions moins cher."
On devrait en tout cas continuer à voir Ecclestone dans les paddocks.
"On m’a demandé, on m’a invité à venir sur la plupart des courses. Je vais essayer de m’organiser pour ça. Je pense que j’irai à la moitié d’entre elles environ."