Bernie Ecclestone est apparu très souriant et même blagueur à l’ouverture de son procès à Munich, en Allemagne, aujourd’hui.
Le grand argentier de la F1 doit se défendre des accusations de corruption portées par les procureurs, dans l’affaire de la vente de la F1 de la BayernLB à CVC en 2005.
"Je suis confiant, le soleil brille," a-t-il déclaré à son arrivée.
Pendant l’audience Ecclestone a été tout aussi jovial. Lorsque le juge lui a demandé s’il était marié ou divorcé, il a répondu : "Les deux ! Mais je préfère me souvenir du divorce."
Cela a fait sourire le juge qui a ajouté. "Ca, c’était les questions les plus faciles."
Lors de ce premier jour, les déclarations écrites ont été examinées. Dans celle fournie par Ecclestone, le Britannique maintenant que Gerhard Gribkowsky a souhaité le faire chanter. "C’est clair qu’il voulait de l’argent. Je demande d’ailleurs souvent à mes avocats quel est le mot allemand pour chantage."
Dans ces déclarations écrites, Ecclestone indique "se défendre également des accusations portées par les procureurs et les démentir. La corruption présumée ce n’est jamais arrivé. Les charges sont uniquement basées sur les déclarations du Dr Gribkowsky qui sont incorrectes, malveillantes et incohérentes."