Bernie Ecclestone a admis qu’il lui semblait aujourd’hui très difficile, mais pas encore impossible, d’organiser un Grand Prix en Allemagne. Les deux circuits, le Nurburgring et Hockenheim, n’ont pas assez d’argent à mettre sur la table.
"Il y a trop peu de spectateurs ces dernières années en Allemagne pour que le Grand Prix soit viable sur le plan économique," admet Ecclestone.
Hockenheim ne souhaite pas organiser à tout prix le Grand Prix à la place du Nurburgring, sachant qu’il dispose d’une course en 2016, dans le cadre de l’alternance qui a été mise en place. Quant au Nurburgring, il n’y a tout simplement pas d’argent dans les caisses.
Ecclestone est pessimiste mais ne veut pas abandonner. Il sait très bien que Mercedes, constructeur allemand à la fois présent en tant qu’équipe de F1 et que motoriste, ne verrait pas cela d’un bon œil.
"Qui sait ? Nous avons deux circuits. Cela ne se présente pas bien, vous pouvez dire que la tenue d’un Grand Prix semble improbable. Mais nous tentons vraiment de la sauver. Je ne veux pas perdre cette course, c’est certain. Nous faisons de notre mieux."