Pour Bernie Ecclestone, l’avenir de la F1 se trouve à l’Est de l’Europe. On le sait, le grand argentier de la F1 estime depuis longtemps que le vieux continent est en déclin et c’est la raison pour laquelle il a commencé à "délocaliser" le championnat il y a une vingtaine d’années.
"J’ai toujours pensé que nous allions aller vers l’Est. Il y a 20 ans, lorsque nous avons commencé à nous déplacer vers l’Est, c’est parce que je pensais que c’est de ce côté que le monde allait se déplacer," affirme Bernie Ecclestone à la BBC.
"L’Europe n’est plus ce qu’elle était, quel que soit le domaine. Je ne sais pas combien de temps je vais encore vivre, mais je pense que tôt ou tard, l’Europe ne sera plus la principale force du championnat. Je ne pense pas que l’Europe puisse se permettre encore beaucoup de choses," ajoute Ecclestone qui attend probablement avec impatience les prochains Jeux olympiques qui se dérouleront en 2012 sous les fenêtres de son somptueux appartement de Londres.
Bernie Ecclestone a souvent affirmé que l’avenir de la F1 se trouvait ailleurs qu’en Europe, mais lorsqu’il demande aux organisateurs de Singapour d’organiser une course nocturne, c’est essentiellement pour que cela convienne aux téléspectateurs... européens.
En outre, le championnat de F1 est bel et bien un "championnat européen" qui s’exporte dans le monde. Il suffit de voir quelle est la nationalité de la majorité des équipes, des motoristes, des sponsors, des pilotes (17 sur 24) et des téléspectateurs pour s’en convaincre.