Le calendrier 2018 de la Formule 1 a été révélé très tôt cette année, et, pour la première fois, il prévoit trois courses en trois week-ends. En F1, ce qui fonctionne est souvent reproduit et les équipes pourraient se demander si elles risquent de subir cela plus souvent à l’avenir.
"Les employés sont les plus stressés mais cet enchaînement se déroule en Europe, donc nous aurons au moins cet avantage" explique Günther Steiner.
"Nous n’avons pas à voler de continent en continent, nous verrons comment cela se passera mais nous aurons besoin d’être bien organisés pour cela et s’il y a des changements à faire, il faudra les faire l’année suivante car une fois que l’habitude est prise, on le refera".
"Si les spectateurs se pressent devant leur télé grâce à cela, ce sera réitéré. C’est une chose qui doit être faite et qui doit être analysée afin de voir si cela vaut le coup d’être recommencé et comment ça doit être géré".
Pour Toto Wolff, le risque est bien celui exposé par Steiner : "Je pense que Günther a bien résumé la situation. Il y aura d’autres facteurs tels que les événements dans d’autres disciplines et je pense qu’établir un calendrier n’est pas simple, donc il faudra voir comment gérer ces trois courses de suite et en tirer des leçons".
Pirelli est aussi concerné par ce problème puisque le manufacturier italien devra fournir des gommes pour trois courses consécutives en trois semaines et bien qu’elles se déroulent en Europe, il faudra assurer une intendance solide.
"Nous sommes comme une petite équipe et nous avons les mêmes problèmes donc nous organisons le travail de nos employés et nous aurons besoin de renforts pour couvrir cela car même si c’est en Europe, nous avons des camions qui circulent avec les nouveaux pneus et d’autres qui doivent ramener les pneus usés.
"Ce serait beaucoup plus compliqué si nous devions changer de continent et si cela se produit, il faudra faire un plan précis en avance. Tout est possible dans le futur, s’il y a un avantage pour notre sport à faire 3 courses de suite. Et nous serons prêts. Mais il faudra augmenter les moyens logistiques et le personnel qui y prendra part" conclut Mario Isola.