Un jeune sujet Bahreïni de 22 ans est décédé ce week-end après avoir été tué par balles lors d’une manifestation anti-gouvernementale. Les tensions sont toujours vives à Bahreïn à moins de trois semaines du Grand Prix.
La police n’est pas à l’origine directe du drame mais l’opposition et les protestants sur place ont reconnu une voiture, d’où sont partis les coups de feu, comme appartenant à une milice proche du pouvoir en place.
L’AFP affirme que, "dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a affirmé que l’autopsie avait démontrée que la balle mortelle ne provenait pas de ses stocks. Les premiers éléments de l’enquête ne permettent pas d’identifier les auteurs du tir et l’incident reste mystérieux."
Selon Reuters, un policier a également tiré vers les manifestants. "Il y avait des voitures de police banalisées et des miliciens armés. L’un d’eux a tiré cinq fois à balles réelles en direction des manifestants et en l’air," a déclaré le principal parti d’opposition, Al Wefaq.
Dans ces conditions très difficiles, la Formule 1 pourrait encore annuler son voyage vers Bahreïn. Elle s’est laissée jusque dimanche soir après le Grand Prix de Chine pour se décider avec un plan B de rapatriement des voitures et du personnel en Europe en cas d’annulation.