Paul Di Resta a eu un nouveau bon week-end en Chine. Qualifié à une très belle huitième place, il a fini à la porte des points en 11ème position, avec une stratégie à deux arrêts. Le pilote écossais s’est bien amusé et fait un petit bilan de son dernier Grand Prix avec déjà une pensée pour la Turquie.
En gardant à l’esprit que de grosses évolutions arrivent, est-ce encourageant d’avoir si bien démarré la saison ?
Il y a de bonnes choses à venir et nous sommes positifs. On a fait du très bon travail en qualifications en Chine mais il ne faut pas oublier qu’il y avait une Mercedes, deux Renault et une Red Bull derrière nous. Ce sera donc toujours très difficile de marquer des points avec ces voitures rapides. On en a été proche mais à la fin de la course, j’étais au bout des pneus. Peut-être que la stratégie n’était pas la bonne. Mais ce qui m’a le plus pénalisé lors de la dernière course c’est d’avoir manqué la libre 2.
Vous savez ce que ça fait de manquer la libre 1 mais la libre 2 c’est bien plus important...
Tout à fait. On avait trois trains de pneus qu’on n’a pas utilisé et on n’a pas pu tester la voiture avec différentes charges d’essence. C’est frustrant mais je peux comprendre que tout ne se passe pas toujours à la perfection lors d’un week-end. On a eu des problèmes, qu’on ne veut plus avoir, mais on a fait le meilleur boulot possible au final et je suis très reconnaissant à l’équipe d’avoir tout résolu à temps.
Venons-en à la course. Vous avez pris un bon départ pour passer Jaime Alguersuari, et ensuite il semble que vous étiez sans cesse en lutte avec les autres.
Oui, mon départ a vraiment été génial, ceux qui s’occupent de ça chez nous le font bien. J’étais derrière Alonso lors du premier relais. Ensuite j’étais derrière Schumacher, qui nous a dépassés tous les deux après son arrêt. Après j’ai eu à me battre contre Heidfeld, Kobayashi et Petrov pour finir. On a eu un contact avec Nick dans le dernier virage mais ce n’était rien de plus qu’un incident de course.
On vous a entendu parler à la radio d’un problème à l’arrière. Était-ce un problème de pneus ?
C’est la conséquence directe de ne pas avoir pu faire d’essais avec beaucoup d’essence le vendredi pour bien régler l’équilibre aérodynamique. On a donc dû faire un peu de devinette et ce n’était pas tout à fait ça. Je pense qu’on peut être très positif, étant donné notre performance relative. On a eu ce qu’on pouvait avoir mais ce n’était pas assez pour marquer des points, malheureusement.
Vous êtes arrivé au bon moment en F1. Il y a tant de choses qui se passent en course maintenant. Vous amusez-vous avec les pneus et l’aileron arrière ajustable (DRS) ?
Oui, c’est gérable. Les courses sont vraiment fun et j’attends avec impatience le reste de la saison, avec, j’espère, plus de performance encore. On n’est pas si loin pour le moment.
Déjà quelques pensées sur la prochaine course à Istanbul ?
Je ne connais pas du tout le circuit mais je roulerai le vendredi matin cette fois. Avec un peu de chance, on aura une bonne séance.
Il y a une pause avant la Turquie. Après ce début de saison chargé, ressentez-vous le besoin d’une pause ?
C’est vrai que ces quatre dernières semaines ont été très prenantes, je n’avais jamais fait trois courses en quatre semaines. C’était bien mais un peu de repos est bienvenu, cela permettra de revenir plus fort. Je vais passer Pâques en famille et ensuite revoir quelques amis et continuer l’entrainement physique.