On avance petit à petit chez McLaren-Honda, et même si pour le moment le seul fait de terminer une course est déjà une victoire, on ne panique pas. Eric Boullier, le directeur de course, estime néanmoins que le circuit de Sakhir ne sera pas favorable à ses voitures.
« C’est la première fois cette saison que nos deux pilotes terminent la course, et nous avons ainsi pu récupérer de précieuses données qui faciliteront nos améliorations futures. Tout le monde chez McLaren-Honda a travaillé sans relâche, et c’est un accomplissement dont nous pouvons être fiers. »
« Nous nous concentrons maintenant sur la fiabilité et nous progressons sans arrêt en termes de performance. Bahreïn dispos d’infrastructures spectaculaires et d’un circuit que nous adorons. L’ambiance y est unique, et le tracé très intéressant, souvent théâtre de bonnes courses avec ses virages rapides. »
« Ce ne sera pas facile pour notre voiture étant donné que le circuit est rapide. Et comme la course ne se déroule qu’une semaine après la Chine, il n’est pas évident d’apporter des évolutions majeures à la voiture. Nous avons toutefois réalisé des progrès lors de chaque course précédente et Bahreïn ne devrait pas déroger à la règle. Les prochains développements devraient arriver pour notre retour en Europe. Nous devrions ainsi disposer d’une grosse évolution aérodynamique à Barcelone, dont le tracé est souvent révélateur de la qualité de votre travail. »
Même son de cloche chez Yasuhisa Arai.
« Le fait de finir la dernière course avec les deux voitures prouve que notre fiabilité s’est améliorée, et nous allons tâcher de la maintenir à ce niveau à Bahreïn. C’est un circuit sur lequel on consomme beaucoup d’essence et, avec ses nombreuses lignes droites, il est très exigeant avec les moteurs. »