Des zones d’ombre subsistent encore concernant l’accident en essais d’intersaison de Fernando Alonso. Un accident « étrange » pour Vettel, témoin direct, mais les hypothèses du choc électrique ou d’une défaillance de la voiture ont été écartées. Éric Boullier, directeur de course de McLaren, insiste sur le fait que son équipe ne cherche pas à cacher quoi que ce soit.
« J’ai personnellement coordonné l’enquête en interne et tout a été fait en complète transparence avec la FIA, » déclare le Français.
« Nous avons autant d’intérêt qu’eux à savoir ce qui s’est passé. Nous ne nous cachons pas derrière la FIA. Nous avons fait le nécessaire dans l’équipe mais nous ne l’avons pas montré publiquement. Nous avons mis l’accent sur notre sens des responsabilités envers nos pilotes et l’organisation qui gère ce championnat. Il y a des procédures à suivre pour pouvoir courir à nouveau, ce sont les règles. »
Le crash d’Alonso continue d’être considéré comme suspicieux.
« Je comprends, mais jusqu’à un certain point seulement, poursuit Boullier. Le problème est que cet incident a été vécu comme un choc émotionnel. Les images des ambulances étaient frappantes. Tous les réseaux sociaux ont instantanément été inondés de messages se demandant comment Fernando allait. Mais personne ne savait. »
« Je le comprends, mais il y a des gens qui ont diffusé des informations incorrectes. On a assisté à une situation où des informations ont été relayées même si elles avaient été inventées de toute pièce. Certaines étaient vraies, d’autres fausses. »
« Il y a beaucoup de gens qui répandent des mensonges pour qu’on parle d’eux. Malheureusement, la plupart des journalistes ne vérifient pas leurs sources et ne font que spéculer, » conclut Boullier.