Demain, Sauber sera la dernière écurie à dévoiler sa monoplace mais tâchera de rattraper ses rivales, lesquelles ont déjà pu bénéficier de quatre jours d’essais la semaine dernière à Barcelone. En dépit de ce léger retard, le pilote Marcus Ericsson est ravi à l’idée de s’installer au volant.
« L’hiver n’a pas été très long mais j’ai l’impression qu’il a duré une éternité ! commence-t-il. Ça faisait près d’un mois que je me languissais de reprendre le volant, et ça a donc été très amusant de reprendre la piste lundi dernier. »
« J’ai passé deux bonnes journées mais ce n’était évidemment pas fantastique de ne pas rouler avec la nouvelle voiture, parce que nous n’avons maintenant plus que quatre jours pour nous familiariser avec elle. Nous savions que ça se passerait comme ça depuis le début, alors nous avons élaboré un programme d’essais pour en profiter un maximum. »
S’il n’a pas encore pu voir la nouvelle C35 de ses propres yeux, Ericsson a plutôt l’air optimiste. Et en attendant, le Suédois a pu constater les progrès faits sur la C34 en l’espace d’un an.
« Je ne pense pas que nous ayons beaucoup développé la voiture en 2015. Nous étions plus forts en début de saison, mais la voiture est maintenant mieux équilibrée et meilleure qu’il y a un an. Nous avons sans aucun doute avancé, et j’espère que la voiture de cette année nous fera également progresser. »
« La C35 est en gros un nouveau concept au niveau de l’aérodynamique, mais c’est ce que nous souhaitions. La voiture est quelque part assez différente de celle de l’an dernier alors nous verrons. Nous avons travaillé sur l’optimisation de la masse et il sera intéressant de voir comment se comportera le nouveau moteur Ferrari. Nous pensons également avoir quelque peu gagné en adhérence mécanique. Nous verrons bien comment ça se passera en piste, mais jusqu’ici les chiffres tendent à nous indiquer que nous avons bien avancé, même si on n’est jamais vraiment certain avant d’essayer la voiture en piste. »
Il ne reste donc que 4 jours pour Sauber pour s’assurer que sa nouvelle monoplace est au point.
« Nous essaierons principalement de tourner le plus possible afin de tester la fiabilité de la voiture. C’est très important d’avoir fait ce travail avant de rejoindre l’Australie parce que le problème habituel avec une nouvelle machine est qu’on rencontre forcément de petits ennuis qu’on ne veut surtout pas avoir une fois en piste à Melbourne. »