Marcus Ericsson n’a rien voulu livrer sur son avenir à court terme chez Sauber et a reconnu que cela dépendrait bien du niveau de collaboration à venir entre Ferrari et l’équipe suisse.
Les dernières rumeurs font état de l’arrivée de Charles Leclerc avec un moteur Ferrari qui serait rebadgé en Alfa Romeo. Mais le Suédois pourrait être menacé par la volonté de la Scuderia de placer également Antonio Giovinazzi.
"Ce n’est pas un secret que ma chance de rester en Formule 1 dépend de Sauber et ce que l’équipe souhaite faire," confie-t-il dans le paddock de Yas Marina.
"Je pense que j’ai une bonne chance de reste mais ce n’est pas décidé, malheureusement. J’ai une chance mais... tant que ce n’est pas fait."
"D’après ce que je comprends, tout va dépendre du niveau de collaboration qu’il va y avoir avec Ferrari. Ferrari pousse pour avoir deux pilotes dans la Sauber et c’est ce qui m’inquiète évidemment le plus."
"Je garde espoir. Je serai l’un des pilotes Sauber sauf si Ferrari parvient à placer ses deux pilotes, évidemment."
Ericsson confirme ainsi indirectement que Pascal Wehrlein n’a plus aucune chance.
"Je suis un peu nerveux," admet-il pour conclure, "parce que c’est un peu étrange d’arriver sur cette dernière course sans savoir ce qui se passera pour moi l’année prochaine. C’est un peu inquiétant mais je veux rester confiant. En Formule 1, vous ne pouvez jamais être sûr de rien tant que le contrat n’est pas signé."