Marcus Ericsson juge les dernières courses et doit bien reconnaître la supériorité de Charles Leclerc, qui a marqué deux fois des points et atteint trois fois la Q2. Mais pour Ericsson, c’est surtout sur un tour que se fait la différence entre lui et son équipier.
"C’est mon problème ces derniers week-ends, les qualifications" analyse le Suédois. "C’est là que Charles fait la différence. Je pense que notre rythme de course est assez similaire, mais il est capable d’avoir l’avantage en qualifications. J’ai beaucoup travaillé là-dessus avec les ingénieurs pour comprendre d’où ça vient."
"Nous avons fait des changements ce week-end, mais nous n’avons pas réussi à le montrer. Nous avons eu un problème moteur en essais libres et en qualifications, ce qui nous a empêché de faire un tour représentatif. En EL3, j’étais dans un très bon tour, un dixième plus rapide que le meilleur tour de Charles, puis j’ai eu le drapeau rouge."
Ericsson estime ne pas avoir eu de chance en qualifications, ce qui l’a pénalisé, et assure qu’il se rapproche de Leclerc à mesure qu’il règle ses problèmes : "Nous nous sommes suivis dans la première partie des qualifications, surtout dans le premier tour où nous étions dans le même dixième. Dans la deuxième run, il a fait un très bon tour. De mon côté, je n’ai pas totalement réussi le premier et j’ai eu le drapeau jaune dans le deuxième."
"J’ai l’impression d’avoir fait de bons progrès ce week-end, mais sur le papier, ça n’en avait pas l’air. Je pense que nous avons fait un bon pas en avant dans la gestion des pneus, et les ingénieurs aussi. Sur le plan du pilotage, j’ai aussi trouvé un meilleur équilibre pour pouvoir attaquer un peu plus."