Les pilotes Sauber Felipe Nasr et Marcus Ericsson estiment que les problèmes de leur équipe appartiennent pour la plupart au passé désormais.
En marge du Grand Prix d’Australie, il est apparu que de nombreux employés de l’usine de Hinwill n’avaient pas reçu dans les temps leur salaire du mois de février. De plus, l’écurie suisse a vu son directeur technique Mark Smith quitter le navire de façon soudaine.
Ericsson et Nasr ont toutefois pris du bon temps en Australie en se rendant au zoo de Melbourne, ce que le Brésilien a visiblement apprécié.
"C’était amusant. Les animaux étaient gentils et calmes," a-t-il déclaré.
"C’est moins calme pour nous côté piste," ajoute Nasr. "Vous pouvez voir que notre situation est difficile mais l’équipe est là et je pense que les choses vont s’améliorer. C’est dommage que Mark Smith ait dû partir, j’admirais son travail. Il a laissé des choses dans les tuyaux. Le développement va pouvoir commencer pour la C35 mais cela dépendra de la situation financière de l’équipe."
Son manager, Steve Robertson, sait qu’une saison importante débute pour Nasr.
"Il s’agit de sa deuxième saison, Felipe sait donc à quoi s’attendre. Il s’est bien préparé et se sent capable de bien faire dès les premières courses. Nous espérons simplement que la Sauber soit efficace."
Ericsson se montre optimiste et se concentre uniquement sur son travail de pilote.
"Je ne me concentre que sur la course. Je ne pense pas que nous aurons d’autres problèmes," a commenté le Suédos, avant d’évoquer le nouveau format des qualifications qui débutera ce weekend.
"Concernant les qualifications, je pense qu’elles étaient déjà excitantes avec l’ancien format, que ce soit pour les pilotes, les équipes ou les fans. Je ne suis donc pas convaincu par les changements apportés. Mais je vais tout de même attendre de voir ce que ça donne avant de me faire une idée définitive sur la question."
"En théorie, je pense que ce n’est pas une très bonne chose mais peut-être qu’une fois en piste, il y aura davantage de spectacle, je ne sais pas. En discuter davantage ne changera rien de toute façon."