Marcus Ericsson a reconnu qu’il a beaucoup de chances de se retrouver éjecté de la Formule 1.
A trois courses de la fin de la saison, il ne sait toujours pas quels sont les plans de Sauber et de ses sponsors. L’équipe suisse est en négociation avancée avec Ferrari pour placer un ou deux de ses jeunes pilotes. Le Suédois attend donc de connaitre son sort, qui pourrait être le même que celui de Pascal Wehrlein : la porte de sortie.
"Le fait est que je n’ai pas de contrat pour la saison à venir. Mais je me bats pour ça. C’est mon but de rester. Mon management continue à parler avec Sauber pour connaitre les plans à venir pour le futur. Il essaie de régler la question de mon contrat. Mais, en F1, vous ne pouvez jamais être sûr de rien tant qu’un contrat n’est pas scellé et signé."
Ericsson dément être protégé par ses sponsors, pourtant liés aux propriétaires de l’équipe, Longbow Finance.
"Il n’y a rien d’assuré pour moi, il n’y a pas de wild card. Une bonne performance c’est ce qui permet de montrer votre ambition. Pour moi, cela veut dire battre Pascal, parce qu’il est ma référence, le pilote que je peux battre en premier."
"Si nous pouvons nous battre contre d’autres équipes, nous le faisons. Mais le but premier est de battre mon équipier. Tous les gens de Sauber savent que nous sommes handicapés avec notre moteur (de l’an dernier). C’est donc un duel interne à l’équipe, moi contre Pascal."
Ericsson a toutefois une statistique contre lui : il est le seul pilote à avoir participé à toutes les courses de la saison sans avoir marqué le moindre point. Wehrlein a lui marqué des points à deux occasions.
"C’est décevant, sans aucun doute," reconnait le Suédois. "Je veux marquer des points, chaque week-end. Mais cette année c’est encore plus difficile que tout avec le moteur Ferrari de 2016. Mais c’est la situation, je dois tirer le maximum de ce qu’on a. Même si j’ai 0 point, je pense avoir fait de bonnes courses et signé de bonnes performances."
"La F1 n’a pas été clémente avec moi," ajoute-t-il. "Sur mes 4 saisons en F1, je n’ai eu qu’une seule année une voiture compétitive. Les 3 autres saisons ont été passées en fond de grille. Mentalement, c’est difficile. Je suis là pour me battre pour des victoires, pas pour une 18e place."
"Mais résister à tout ça est aussi une de mes forces. Je n’ai jamais abandonné le combat, j’ai toujours fait de mon mieux. Je ne laisse pas la frustration me gagner. J’essaye toujours de voir le positif et d’en sortir le meilleur."