La FIA a clairement suggéré dans son communiqué d’hier soir qu’elle n’était pas au courant des conditions réelles du test secret de Mercedes avec Pirelli, ce qui laisse supposer de probables sanctions à venir pour Mercedes et/ou Pirelli.
Niki Lauda avoue ne pas comprendre et a réagi. "La FIA était au courant puisqu’ils ont envoyé un de leurs délégués à notre test. Charlie Whiting et Bernie Ecclestone le savaient également."
Cependant la FIA pense qu’il y a surtout un problème d’équité sportive, Pirelli ne proposant pas ce test à tout le monde, a priori. Le manufacturier répond à cela en disant que Ferrari était aussi invitée et que l’offre a été déclinée.
Red Bull et Ferrari auraient dit non parce qu’elles croyaient qu’il faudrait effectuer ce test avec une voiture de 2010, ce que Ferrari avait déjà fait après Bahreïn.
"Évidemment que n’importe quelle équipe aimerait un test exclusif avec une voiture de cette année," commente Christian Horner.
Sauber assure de son côté ne pas avoir été convoquée par Pirelli. "Nous ne savions rien de la préparation de ces essais. Personne n’est venu nous voir et nous demander si nous étions intéressé," déclare Monisha Kaltenborn.
De nombreux témoignages qui seront utiles à la FIA pour savoir si Pirelli a bien respecté l’équité sportive.
Mercedes affirme de son côté n’avoir rien appris de ces tests. "Nous avons reçu la demande à peine 10 jours avant les essais. Il n’y avait donc pas assez de temps pour que nous en profitions avec des pièces de développement," assure Toto Wolff.
"Quand on nous a fait cette demande, Ross Brawn a directement appelé Charlie Whiting et lui a demandé si ce test était compatible avec les règles sportives. Charlie a consulté les avocats de la FIA et ils nous ont donné le feu vert. Pirelli n’a pas consulté que nous mais Red Bull aussi," affirme Niki Lauda.
Christian Horner confirme. "Nous avons décliné l’offre parce que nous étions dans l’avis que ce test violait les règles."