Suite à une mission d’enquête effectuée à la demande du président de la FIA Jean Todt, le vice-président de la FIA Carlos Gracia s’est rendu à Bahreïn le 31 mai 2011 pour évaluer la situation dans le pays. Des réunions ont été menées avec le ministère de l’Intérieur, le Ministère de la Culture et du Tourisme, la Fédération Automobile de Bahreïn et le Circuit International de Bahreïn, ainsi que d’autres organisations nationales et internationales, y compris M. Tariq Al Saffar à l’Institut national des droits de l’homme. Il convient de noter que l’annonce récente par le Roi de Bahreïn a mis en place un dialogue politique et un processus de réconciliation.
Après avoir examiné tous les facteurs et en prenant en considération les préoccupations de tous les intervenants, le Conseil Mondial du Sport Automobile (CMSA) à l’unanimité a accepté de réintégrer le Grand Prix de Bahreïn au championnat du monde de Formule 1 2011.
Cette décision reflète l’esprit de réconciliation à Bahreïn, qui se manifeste par l’appui solide que la course reçoit du gouvernement et de tous les grands partis à Bahreïn, y compris le principal groupe d’opposition, qui ont tous approuvé le Grand Prix de Formule 1 et le sport automobile dans le pays. Le CMSA estime que le rétablissement du Grand Prix est un moyen d’aider à unir les gens, que le pays cherche à aller de l’avant, et reconnaît également l’engagement pris par les écuries de Formule Un, leurs employés et leurs familles, et du personnel associé au Championnat y compris les équipes locales de bénévoles qui sont si essentielles à l’événement.
Le Grand Prix de Bahreïn aura lieu le 30 Octobre, en remplacement du Grand Prix d’Inde, qui devient à présent la course finale du Championnat 2011, combinée à l’Assemblée générale annuelle de la FIA et Gala de Remise des Prix.