Sebastian Vettel risque maintenant de s’attirer les foudres de la FIA selon les spéculations d’après-course dans le paddock du Grand Prix du Mexique.
Pour ses insultes lors de la course envers le directeur de course, Charlie Whiting, l’Allemand pourrait être convoqué et sommé de s’expliquer sur ce langage, censuré à la télévision. Tout le monde a toutefois bien compris qu’il avait dit à Whiting "d’aller se faire foutre".
Jean Todt, le président de la FIA, n’est évidemment pas ravi.
"Ce que Vettel a fait est tout simplement ridicule," déclare son ancien patron chez Red Bull Racing, Christian Horner. "Je me demande s’il va s’en tirer comme ça."
Dans le paddock on évoque déjà une course de suspension, avec sursis, au mieux, ou ferme, au pire.
Arrivabene a demandé à son pilote de se calmer à la radio et a confié après l’arrivée :
"Il n’y a pas de frustration de sa part. C’est juste son tempérament. Sebastian exprime ses émotions. Il est allé présenter ses excuses à Charlie. Nous lui avons parlé, c’est tout."
Les pilotes Red Bull en ont rajouté une couche en déclarant tous les deux que "Vettel était très frustré cette année".
Nico Hulkenberg, son compatriote, craint une sanction pour le pilote Ferrari.
"Il a toujours l’impression que le monde est contre lui en course. Il doit faire attention. Et ce qu’il a dit à Charlie est vraiment extrême."