Stoffel Vandoorne a rejoint McLaren comme pilote titulaire cette saison et le Belge ne s’attendait pas à battre immédiatement un pilote du calibre de Fernando Alonso. Néanmoins, le Belge ne s’attendait pas à un début de saison si difficile, ce qui a obligé Alonso à tenir l’équipe à bout de bras.
Compte tenu du matériel dont disposaient les deux hommes, les quelques performances impressionnantes de l’Espagnol ne servaient que pour la gloire puisque l’équipe ne marquait qu’à deux reprises en première partie de saison.
Vandoorne a peiné face à Alonso mais a rattrapé une grosse partie de son retard lors de cette saison d’apprentissage particulièrement compliquée. Désormais, le jeune pilote n’a plus qu’une poignée de dixièmes de retard sur Alonso qui l’a nettement dominé en qualifications et en course.
Ambiance dans l’équipe :
La disparité de performances entre les deux pilotes ainsi que l’absence d’objectif sérieux pour l’équipe a permis une ambiance très constructive chez McLaren qui peut voir là le seul avantage d’un moteur anémique et fragile. Alonso a servi de mentor à Vandoorne et a partagé toutes ses données pour former celui qui est appelé à devenir le leader de l’équipe quand l’Espagnol partira.
Bilan :
Comme prévu, Alonso a totalement dominé Vandoorne et les statistiques sont aussi cruelles que les constatations effectuées dans les faits. Lors des rares courses où les deux McLaren ont terminé, Alonso a très souvent terminé devant son équipier, tout comme en qualifications. Seul le week-end de la Malaisie fait office d’exception, avec un Alonso totalement à côté de la plaque.
Statistiques :
— Course : 5/2 pour Alonso (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 15/3 pour Alonso
— Points : 17/13 pour Alonso