La lutte entre Nico Hulkenberg et Jolyon Palmer n’a duré que 16 courses sur les 20 prévues, puisque ce dernier a été licencié en cours de saison. On ne peut pas en vouloir à Renault d’avoir voulu se séparer du Britannique, tant les statistiques lui sont défavorables.
Il a attendu la quatorzième manche de la saison pour marquer ses premiers et seuls points alors que Nico Hulkenberg en avait déjà marqué 34. Il a subi quinze défaites consécutives en qualifications et a affiché un retard moyen de 838 millièmes de secondes dans cet exercice.
Il a terminé à trois reprises devant l’Allemand en course. Toutefois, il était plus lent en Hongrie et a effectué deux sorties de piste en Malaisie, où Hulkenberg a terminé derrière à cause d’une mauvaise stratégie.
Ambiance dans l’équipe :
La différence de performance était tellement élevée entre les deux hommes qu’il serait difficile de trouver une seule raison de conflit entre eux. Palmer n’a constitué pour Renault ni un apport en retour technique, ni un quota de points permettant de viser une cinquième place qui était à sa portée, et les deux pilotes ont plus travaillé en parallèle qu’ensemble.
Bilan :
Il ne fait aucun doute que Palmer a été mis à pied pour de bonnes raisons. Hulkenberg a fait bien plus mal au Britannique que Magnussen l’an dernier et Renault a trouvé en lui un vrai leader pour cette saison de transition. L’affaire sera moins entendue face à Carlos Sainz en 2018 mais Hulkenberg a parfaitement négocié cette première lutte en atomisant Palmer.
Statistiques :
— Course : 5/3 pour Hulkenberg (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 15/0 pour Hulkenberg
— Points : 34/8 pour Hulkenberg