Les critiques qui ont fusé à l’encontre de Lance Stroll en début de saison, parfois à juste titre, le voyaient se faire battre à plate couture par Felipe Massa. Si le résultat final au championnat ne trahit pas un écart énorme avec seulement trois points en faveur du Brésilien, la saison a vu Massa dominer nettement le Canadien.
Massa, qui avait pourtant subi un violent 17/4 par Valtteri Bottas l’an dernier, a dominé Lance Stroll à 17 reprises cette saison en qualifications. Cela ne dit rien de bon sur le niveau du Canadien qui, sur les cinq dernières courses de la saison, a été quatre fois relégué à plus d’une seconde de son équipier.
Auteur du seul podium de Williams cette saison et de sa meilleure qualification, avec un départ en première ligne à Monza, Stroll a toutefois mis son équipe en avant. Mais il est toujours tentant de se demander à quoi aurait ressemblé la saison de Williams si Bottas avait encore été dans l’équipe.
Ambiance dans l’équipe :
Le budget apporté par Lawrence Stroll pour placer son fils chez Williams a permis à l’équipe d’augmenter le salaire de Massa afin de le faire sortir de sa retraite. Le Brésilien a été engagé pour encadrer le Canadien et l’ambiance a été très bonne entre les deux, mêmes si les progrès du jeune pilote restent à confirmer.
Bilan :
L’écart en qualifications, dramatique pour Stroll, a été bien absorbé par les courses de ce dernier, qui a été capable de réduire l’écart en course. Néanmoins, s’il n’avait pas fait une poignée de coups d’éclat, Stroll n’aurait aucune raison autre que financière de garder son baquet. Cela a permis à Felipe Massa de soigner sa sortie, qui apparaîtra meilleure que sa dernière saison avec Bottas à ses côtés.
Statistiques :
— Course : 9/4 pour Massa (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 17/2 pour Massa
— Points : 43/40 pour Massa