Il est difficile d’aborder le duel entre Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen sans avouer la lourde défaite du Finlandais. Bien que certaines circonstances atténuantes expliquent une partie de cette domination, il ne faut pas oublier que la balance penche en faveur de Vettel de la même manière qu’elle penche en faveur de Massa chez Williams face à Stroll.
Il est bon de rappeler que deux des courses où Vettel a dominé Räikkönen auraient pu être gagnées par ce dernier, à Monaco et en Hongrie. Dans les deux cas, Vettel a été privilégié pour sa meilleure place au championnat, ce qui revient à expliquer la saison difficile de Räikkönen.
En qualifications, Vettel a battu son équipier à 15 reprises, ce qui est beaucoup plus difficile à justifier pour Räikkönen. Toujours peu à l’aise avec l’exploitation des V6 turbo hybrides et surtout des pneus Pirelli, le Finlandais rencontre encore des problèmes pour faire monter en température les gommes italiennes.
Ambiance dans l’équipe :
De ce côté-là, aucun problème chez Ferrari. Vettel et Räikkönen s’entendent toujours bien et travaillent ensemble pour faire progresser la Scuderia. Le Finlandais a joué le jeu pour son équipier à Monaco, où sa stratégie a été sacrifiée au profit de Vettel, et en Hongrie où il a retenu les Mercedes derrière l’Allemand.
Bilan :
Après une saison 2016 lors de laquelle Räikkönen s’était rapproché de Vettel, l’Allemand a repris la main cette année et a nettement devancé le Finlandais dans une saison qui ressemblait nettement plus à 2015. Une domination telle que Sergio Marchionne a confié que 2018 sera la dernière chance pour Räikkönen de hausser son niveau.
Statistiques :
— Course : 14/2 pour Vettel (lorsque les deux ont terminé)
— Qualifications : 15/4 pour Vettel
— Points : 317/205 pour Vettel