La saison 2017 de Sauber a été compliquée d’un point de vue sportif puisque ses deux pilotes ont payé la décision de ne pas utiliser des moteurs de l’année en cours, mais d’utiliser le bloc Ferrari datant de 2016. Le début de saison n’a pas pu donner une image précise de l’équilibre au sein de l’équipe puisque Pascal Wehrlein manquait les deux premières courses suite à un accident à la Course des Champions.
Rapidement, au retour de l’Allemand, l’incapacité de Marcus Ericsson à franchement dominer Giovinazzi se ressentait et le Suédois n’arrivait pas à suivre le rythme de son équipier titulaire. C’est ce dernier qui sera le seul à marquer des points pour l’équipe, à deux reprises.
Ericsson a haussé son niveau de jeu en cours d’année mais ne peut avoir qu’un seul regret, celui du Mexique où il était dans les points avant d’abandonner sur panne mécanique. Pour le reste, il s’est montré moins rapide que Wehrlein en qualifications et très nettement inférieur en course.
Ambiance dans l’équipe :
Malgré leur isolation en fond de classement, Wehrlein et Ericsson ne se sont pas accrochés en piste, même s’ils ont failli le faire à Bakou. Plus lent suite à cet accrochage, le Suédois a obéi à l’ordre de laisser passer l’Allemand qui a marqué un de ses 5 points en Azerbaïdjan. Leur rivalité pour conserver une place chez Sauber n’a pas entraîné de guerre ouverte mais n’a pas permis de faire travailler les deux hommes ensemble.
Bilan :
Pascal Wehrlein a clairement dominé Marcus Ericsson cette année, même si l’écart s’est resserré en fin de saison, notamment en qualifications. Le bilan était toutefois de justesse à l’avantage de l’Allemand, à 5 contre 4 sur la deuxième partie de saison, mais c’est bien Ericsson qui a été confirmé pour 2018, malgré sa deuxième saison consécutive sans un seul point marqué.
Statistiques :
— Course : 7/4 pour Wehrlein (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 11/7 pour Wehrlein
— Points : 5/0 pour Wehrlein