Tony Fernandes a poursuivi son attaque sur Engavest, la société qui "devait" lui racheter Caterham F1.
Devait... car le Malaisien confirme aujourd’hui qu’il n’a pas reçu un seul centime de la part de cette société suisse, toujours très mystérieuse et qui a été contrainte de laisser les clés de l’usine et de l’équipe à un administrateur judiciaire cette semaine.
"Nous avons accepté une offre mais nous n’avons jamais reçu un centime de la part d’Engavest. Nous avons simplement vu ce que nous possédions nous être pris. Cela devait cesser," déclare Fernandes.
"Quand nous avons mis l’équipe en vente, Engavest a fait une offre basée sur les comptes réels de l’équipe. Lors de nos quatre années à la tête de Caterham, nous avons toujours payé toutes les dettes, nous avons construit l’équipe. Nous avons vendu l’équipe de GP2 et de Moto2, sans aucun problème."
"Un bon leader doit savoir s’effacer et il était temps pour nous d’arrêter l’aventure Caterham."
"La F1 est un sport fantastique, Bernie a fait quelque chose d’incroyable mais elle doit se réinventer," conclut-il.