Tony Fernandes avait eu des paroles très dures au moment de la présentation de ses pilotes en janvier dernier : Caterham doit marquer cette saison une nette progression en termes de performances et dans la hiérarchie sinon il se retirera du sport !
L’entrepreneur malaisien est un homme réaliste.
"Je suis très déçu de nos résultats en F1 ! Qui serait content d’être dernier ? Mais je ne suis pas seulement déçu de cela, je le suis aussi de la façon dont ce sport évolue, comment il est géré. C’est un sport super excitant mais regardez la réalité en face : est-ce que Caterham peut battre Red Bull ? Jamais cela n’arrivera. Cela tue la F1. Si je sais qu’un club de foot ne peut pas en battre un autre, vous pouvez être sûr que je ne serais pas devant ma télévision," confie Fernandes au magazine Sport Auto.
Le problème est toujours le même depuis son arrivée en F1 : les budgets des plus riches n’ont pas été plafonnés comme Mosley l’avait promis quand Fernandes a décidé de s’engager, en 2009.
"On sait ce qu’il faudrait faire mais personne n’est vraiment prêt à ce que cela change. Notamment la répartition de l’argent."
Les règles 2014 n’ont pas amélioré la situation des équipes niveau budget, bien au contraire.
"Oui, mais je suis un grand fan de cette règlementation car elle rapproche la F1 des voitures de route. C’est primordial et cela conforte la logique de notre présence. Caterham construit des voitures, donc notre présence a un sens. Sinon je ne serais plus en F1 depuis longtemps. Cela coûte tellement cher."