Tony Fernandes a admis qu’il n’était pas vraiment un admirateur du système de récupération de l’énergie cinétique, communément appelé KERS en Formule 1.
Depuis 2009, ce système utilise la vitesse de la voiture en phase de décélération ou de freinage pour recharger des batteries, qui peuvent libérer leur énergie via un moteur électrique d’une puissance de 80 chevaux, pendant 6,5 secondes au tour et ce lorsque le pilote le décide.
Après une pause décidée par les équipes en 2010, le KERS est revenu cette saison et a été utilisé par toutes les équipes, sauf les ex-nouvelles : Team Lotus, Virgin et HRT. En 2012, toutes les équipes en disposeront y compris Team Lotus (Caterham en 2012).
Caterham disposera de cette technologie moyennant finance auprès de son partenaire technique, Red Bull Technology, qui lui fournit déjà le système hydraulique et la boîte de vitesses. Mais Fernandes pense que, dans son format actuel, le KERS n’a pas sa place en Formule 1.
"Cela représente trop d’argent dépensé et surtout dans le mauvais domaine. En quoi le KERS utilisé en F1 contribue-t-il à l’environnement ? En rien. Nous parlions d’un million d’euros pour pouvoir louer cette technologie (à Red Bull) mais au final l’addition est plutôt de trois à cinq millions. Malheureusement le KERS nous sera essentiel pour progresser vers le milieu de la grille," confie le patron de Caterham à Auto Motor und Sport.