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Fernandes se tourne vers le futur avec Caterham

Lotus cela fait partie du passé maintenant

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Pour Tony Fernandes, l’annonce du changement de nom de Team Lotus en Caterham n’a été synonyme que d’une chose : se tourner vers le futur. L’équipe anglaise a maintenant sa destinée entre ses mains et le talent connu et reconnu pour les affaires de Fernandes devrait faire le reste.

"J’ai déjà dit plusieurs fois ce que l’on comptait faire avec Lotus, comment s’y prendre et au final tout cela a été profondément frustrant mais aussi source de confusions. Tout cela fait partie du passé maintenant. La marque Caterham est notre meilleur moyen d’oublier cet épisode est de construire le futur, que ce soit en sport auto ou dans l’industrie," explique Fernandes.

Pourquoi une si petite structure ? "Lorsque j’ai considéré Caterham, c’était une petite société mais profitable. Elle était aussi clean, sans dettes et n’avait pas besoin de beaucoup d’augmentation de Capital. Cela m’a rappelé mes débuts avec AirAsia. Nous sommes passés de deux avions à une flotte de 100 en 10 ans à peine. Caterham a un potentiel énorme."

"Les gens oublient souvent que Caterham a déjà une longue histoire en sport automobile, dont la marque peut être fière. Le modèle Seven a même participé une fois à un Grand Prix ! Nous allons donc partir de cet héritage, il y a une fondation solide," ajoute Fernandes.

Le développement du chiffre d’affaires par les ventes sera le principal moteur. "Nous voulons créer une division de voitures de route unique dans le secteur automobile. Nous voulons des voitures de sport abordables qui restent fidèles à la philosophie de Caterham. Nous devrons aussi y incorporer ce que nous apprenons de la F1. Que ce soit le KERS ou l’aéro, je ne sais pas, les gens qui dirigent Caterham me le diront. Nous voulons essayer de développer le modèle qu’imprime Ron Dennis chez McLaren, en faisant en sorte que la vente de voitures devienne un gros pourcentage de nos activités "groupe". McLaren a vraiment su diversifier son business et cela a du sens. Nous devons réussir à faire la même chose. On dépense tant d’argent et d’énergie, pourquoi donc se limiter à la course ? Tout cela doit permettre à l’équipe de F1 de continuer et de grandir. Quand je suis arrivé en F1, j’ai bien fait comprendre que ce n’était pas une lubie passagère mais que cela devait être du long terme."

Ses multiples activités, la croissance de la marque Caterham, tout cela ne l’éloigne-t-il pas de la F1 petit à petit ? "Je suis toujours aussi incroyablement passionné par la F1, plus que jamais. Lorsque j’étais sur le muret des stands du dernier GP, j’étais si nerveux de savoir si on allait conserver notre 10ème place. Si ces frissons ne sont plus en moi lors d’un GP, alors je saurais qu’il sera temps de partir. Mon challenge c’est que je porte beaucoup de casquettes : AirAsia, MAS, QPR, Tune Group et Caterham. Toutes ont besoin d’un peu de temps chaque jour mais toutes sont extrêmement importantes pour moi. J’ai heureusement des gens fantastiques pour m’entourer," conclut Fernandes.

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