Fernando Alonso a démenti avoir de la pression pour décider de son avenir avant Abu Dhabi, comme l’a demandé Eric Boullier, le patron de McLaren. Pour l’Espagnol, il n’y a pas d’ultimatum.
"Je ne pense pas qu’il y ait la moindre date limite pour mon choix. Une semaine je suis chez McLaren, une autre je suis chez Lotus. D’ailleurs à propos de Lotus, mes discussions avec Gérard Lopez concerne un autre projet que la F1," dit-il à Interlagos.
"J’ai même lu aujourd’hui que j’avais racheté Marussia pour un euro symbolique. Ce n’est absolument pas vrai. Mais le plus important, comme je l’ai déjà dit il y a deux ou trois mois c’est que j’ai pris une décision et que je la suis et vous saurez bientôt."
Est-ce du départ de Ferrari dont il parle ? "Si je pense qu’ils ont besoin d’une nouvelle motivation pour travailler dans le futur avec moins de pression, je comprendrais," répond il.
Alonso veut gagner des titres avant d’en finir avec la F1. Mais avec quelle équipe cela est-il possible ?
"C’est vrai que la situation n’est pas si claire. Mercedes domine et tout le monde pense qu’ils le feront aussi l’an prochain. Mais personne ne voyait Red Bull dans un tel état lors des essais privés. Il faut étudier les projets de chacun. La F1 est un sport complexe et vous ne pouvez jamais deviner ce qui va se passer d’une année à l’autre. J’ai des portes ouverts dans beaucoup d’équipes. Je me sens donc chanceux."