Après deux premières parties déjà publiées ces derniers jours, Ferrari a diffusé aujourd’hui la dernière partie des réponses que Fernando Alonso a voulu donner à ses fans sur Twitter. Extraits choisis.
Son meilleur souvenir d’enfance ? "Cela remonte à l’école, quand je jouais au foot avec mes amis, les anniversaires, les repas avec les amis et la famille, Noël,..."
Le bonheur pour Alonso ? "Pouvoir profiter de ma famille. Ce dont j’ai besoin pour être heureux c’est qu’ils soient en bonne santé et que je m’amuse dans ce que je fais. Les courses peuvent vous donner de la satisfaction ou de la déception. Mais le bonheur, c’est en dehors du travail."
La famille ou le travail, qu’est ce qui est le plus important ? "Sur une échelle de 100, ma famille en prend 99 et le travail 1. Je me donne à fond au travail et je veux être le meilleur mais ma famille prend toujours le dessus, c’est ma priorité absolue."
Dans quel pays paye-t-il ses impôts ? "J’adore cette question ! Elle revient souvent. Je paye mes impôts dans le pays dans lequel je vis (en Espagne, après avoir vécu en Suisse jusqu’en 2011, ndlr), comme tout le monde."
Combien de temps passe-t-il à faire du sport chaque semaine ? "Les semaines de Grand Prix, 5 heures. Lors d’une semaine à la maison, entre 15 et 20 heures."
Qu’a-t-il pensé quand il est passé d’une Mégane à une Ferrari ? "Bien... Renault ne me donnait pas des voitures et Ferrari ne m’en donne pas non plus. C’est vrai que de temps en temps une marque vous prête quelques semaines un nouveau modèle pour le promouvoir mais jusqu’à maintenant toutes les voitures qui sont dans mon garage, je les ai payées."
La voiture de route qui l’a impressionné le plus ? "LaFerrari (le dernier modèle de Ferrari). C’est une voiture spectaculaire. Je pensais vraiment que nous aurions dû attendre bien plus longtemps avant de voir sur la toute une voiture avec de telles qualités."
Quelles langues parle-t-il ? "Espagnol, italien, anglais et français. Et je travaille mon russe !"
Est-il fatigué de toujours vivre à l’hôtel ? "La F1 est probablement le sport qui est le plus dispersé à travers le monde. Avions, hôtels, salles d’attentes, transfert,... c’est probablement l’aspect le plus fatigant de la F1. Mais nous y sommes assez habitués et nous le prenons bien."
Est-ce le même hôtel à chaque circuit, chaque année ? "Normalement oui. Cela fait 12 saisons maintenant et c’est toujours les mêmes. Sur plusieurs Grands Prix, c’est carrément les mêmes chambres que l’on retrouve."
Comment voit-il l’avenir de son ami, Robert Kubica ? "J’espère qu’il sera simplement fantastique. Après son terrible accident, c’est un pilote qui nous manque beaucoup, autant par son talent que sa personnalité. J’espère que nous le reverrons dans une F1 très bientôt ! Il le mérite, il est un exemple pour se battre et surmonter les difficultés."
Y a-t-il des décisions prises dans sa carrière qu’il ait déjà regrettées ? "La vérité c’est que non. Par chance, toute décision que j’ai prise s’est révélée être la bonne au bout d’un certain temps. Parfois plus rapidement pour certaines que d’autres mais je ne pense pas avoir commis d’erreurs à ce sujet."