Comme on pouvait le craindre, Force India est en retrait en ce début de saison. L’écurie n’est que 9e au classement des constructeurs, devancée par Sauber.
Des progrès ont été néanmoins aperçus, surtout en rythme de course, à Bahreïn, où Esteban Ocon a terminé à la 10e place.
« La situation est en réalité trompeuse » commente le directeur adjoint de l’écurie, Robert Fernley. « En tant qu’équipe, nous avons progressé d’une course à l’autre, entre Melbourne et Bahreïn, et assez largement. Mais nos concurrents ont progressé encore plus, et la fiabilité est là. »
« L’an dernier, en début de saison, nous n’avions pas marqué beaucoup de points, alors que nous étions très solides en fin de saison. Et c’est probablement la même situation aujourd’hui. Nous avions une base de travail très solide à Bahreïn en EL1 et en EL2, ce qui a fini par payer, et vous avez pu voir la différence en qualifications. Notre course n’a pas été particulièrement bonne : Checo a eu un incident au premier tour, ce qui l’a pratiquement mis hors-jeu, tandis qu’Esteban a pris un mauvais restart, et notre stratégie n’a pas vraiment marché. »
« J’espère que nous pourrons être de retour dans la mêlée de nouveau, et que l’équipe, sous la direction d’Andrew Green, le directeur technique, fera un travail formidable pour faire progresser la voiture. »
Force India ambitionne de finir à nouveau 4e au classement des constructeurs cette année, mais la tâche ne sera pas facile en raison du resserrement des performances. Qu’est-ce qui fera la différence cette saison selon Fernley ?
« Comme toujours, il faudra rester fiables tout en pouvant maintenir notre rythme tout le temps. Si vous regardez le week-end de Bahreïn, et que vous étudiez deux ou trois équipes… Prenez Haas, l’une de leurs voitures était en Q3, l’autre a été sortie en Q1. Du côté de McLaren, ils se sont légèrement trompés dans les réglages et n’ont pas eu le rythme pour entrer en Q3. Pour rentrer en Q3, ça se joue littéralement à un dixième ou deux. »
Ce sont donc des détails qui feront la différence cette année dans le peloton. Robert Fernley se souvient-il d’un milieu de grille aussi resserré ?
« Pas dans un passé récent, non. C’est formidable. La bataille pour la 4e place du classement des constructeurs sera extrêmement intéressante cette année. »