Le propriétaire de Force India, Vijay Mallya, est empêtré depuis un moment déjà dans des affaires judiciaires, notamment après d’énormes dettes contractées par sa compagnie aérienne Kingfisher. Aux dernières nouvelles, l’homme d’affaires aurait proposé de rembourser la somme de 600 millions de dollars. Une chose est certaine toutefois : tout comme en Australie, on ne verra pas Mallya dans le paddock à Bahreïn.
Bob Fernley, le directeur adjoint de l’écurie, minimise une fois de plus l’importance des ennuis de son patron : « on parle beaucoup des problèmes de Vijay, mais je pense que les médias ont réagi un peu trop vivement, surtout en Inde. Je pense qu’il faut le laisser régler ses soucis. »
Fernley suggère de plus que les récents succès de Force India, 6e du championnat constructeurs en 2014 puis 5e en 2015, ont contribué à améliorer la santé financière de l’écurie.
« Je pense que nous réalisons aujourd’hui l’un des meilleurs retours de l’histoire de l’équipe après des problèmes de trésorerie, même si nous nous plaignons des inégalités. Mais c’est un autre problème. »
« Nous avons également une très bonne équipe commerciale et je pense qu’elle permet à Force India de rester debout, tout comme les actionnaires, qui sont toujours là pour nous aider. Vijay est l’artisan principal de Force India depuis neuf ans, et après avoir géré une écurie de Formule 1 pendant tout ce temps, je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’inquiéter. »