Cette saison, Maurizio Arrivabene a de nombreux problèmes à régler. Sous le feu des critiques en raison de la saison manquée de la Scuderia, le manager italien doit garder la confiance des siens (dont son patron, Sergio Marchionne), tout en étant vertement critiqué par les fans comme par la presse transalpine.
Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, sait que la discipline a besoin de son écurie phare. Mais « Bernie » sait aussi que la tâche de Maurizio Arrivabene est immense…
« Tout ce que j’espère, c’est que Ferrari va commencer à gagner des courses. Ce dont Maurizio Arrivabene a désespérément besoin, c’est d’un bon soutien en coulisses, comme Mercedes l’a, par exemple. Si l’équipe Ferrari avait le soutien de sa maison-mère autant que Mercedes, alors, Ferrari gagnerait des courses. Je suis aussi sûr que vous verrez une Ferrari différente l’an prochain. »
Bernie Ecclestone dresse un parallèle peu flatteur pour Maurizio Arrivabene : l’arrivée de Jean Todt au sein de la Scuderia. « C’était un peu un risque pour Jean de le faire : Ferrari était une équipe 100 % italienne, et ils étaient un peu inquiets d’engager un étranger. Mais je leur ai dit : quand vous gagnerez le championnat, vous trouverez assurément un ancêtre de Jean en Sicile. »
Le problème de Ferrari ne serait-il justement pas d’être trop italiano-centré ? Bernie Ecclestone le pense à demi-mot : « Maintenant, Ferrari est redevenue une équipe très italienne. Et elle est gérée comme une équipe italienne. Donc je n’envie pas le boulot de Maurizio. Je n’aurais pas envie de le faire. »