Lors des essais de Valence, nous avons pu découvrir bon nombre de nouvelles voitures et certaines solutions innovantes dont la boîte de vitesses très fine de Williams, le fond plat à décroché de Toro Rosso et surtout les échappements débouchant à l’avant des pontons de la Lotus Renault GP R31.
Ces innovations, certes intéressantes à étudier pour les rivaux, ne garantissent pas pour autant le succès. "Je pense que la voiture la plus rapide sera celle qui aura le meilleur compromis entre aérodynamique, mécanique et fiabilité, comme toujours," lance Aldo Costa, le directeur technique de Ferrari. "Si vous avez des solutions extrêmes alors vous pouvez vous pénaliser sur certains de ces aspects. Il faut donc avoir une approche très équilibrée pour produire une voiture rapide et capable de gagner."
Que pense-t-il de ce qu’il a vu chez les concurrents ? "On a vu des choses assez extrêmes comme les échappements de la Lotus Renault ou la boîte de vitesses de la Williams. Il y a tant de fers sur le feu, de notre côté aussi, qu’il sera intéressant de voir ce que tout ça va donner. Nous sommes ravis de notre travail, l’important est d’avoir une voiture rapide, pas forcément innovante."
"Comme je l’ai dit au lancement de notre F150, nous avons un programme de développement important jusqu’à la première course. La partie mécanique sera complète d’ici les essais de Jerez mais ce ne sera pas encore le cas de notre aérodynamique. Et plus qu’une approche extrême, il nous faut une approche productive. Le temps au tour est la réponse finale," conclut Costa.