Luca di Montezemolo s’est exprimé à Madonna di Campiglio sur les récentes évolutions autour du Grand Prix de Rome. Il a clarifié la position de Ferrari à ce sujet alors qu’Ecclestone a signifié il y a deux jours à la capitale italienne que deux courses en Italie ne seraient pas possibles dans le contexte actuel de l’expansion mondiale de la Formule 1.
"Si vous vous rappelez ce que j’ai dit en décembre à Maranello, il y a une impression partagée par toutes les équipes et les constructeurs qu’il ne faut pas dépasser un certain nombre de Grands Prix, et il y en a déjà beaucoup. La préférence est pour nous d’avoir des courses dans de nouveaux pays, de nouveaux marchés et avant cela les États-Unis. Mais il n’y pas qu’eux, il y a aussi la Russie et l’Inde. On préfère cela plutôt que d’avoir deux courses en Allemagne, en Espagne ou éventuellement en Italie," argumente le président de Ferrari.
Le problème est celui de l’Italie mais... "C’est à notre pays de décider mais il faut garder à l’esprit le rôle historique de Monza," poursuit Montezemolo. "Ce n’est donc pas un échec pour Rome, juste le désir général de n’avoir qu’une seule course par pays. Ce qui est certain c’est qu’on ne peut pas avoir deux courses en Italie. L’alternance a été proposée (par le maire de Rome et l’organisateur), pourquoi pas si Ecclestone, Monza et Rome sont d’accord. Mais Monza ne doit pas passer derrière Rome, c’est la course historique."