Ferrari s’apprête à disputer le difficile Grand Prix de Malaisie avec ses conditions météorologiques imprévisibles.
La confiance est quoiqu’il en soit de mise chez la Scuderia, qui espère être plus proche des Mercedes qu’à Melbourne.
Les qualifications auraient cependant pu mieux se passer en Australie et ce sera l’un des principaux objectifs ce week-end chez les Italiens.
"Admettons que Mercedes ne fasse pas d’erreur, avec l’écart observé à Melbourne nous pensons qu’ils seront à l’avant," confie le directeur technique James Allison.
"Mais nous pensons que nous pouvons être un peu plus proches d’eux si nous faisons tout correctement, ce qui n’a pas été le cas à Melbourne et nous espérons ainsi le faire en Malaisie, nous visons donc les troisième et quatrième places sur la grille."
"A Sepang, le climat est bien sûr totalement différent (de Melbourne) mais pas la piste."
"Ainsi, une voiture compétitive à Melbourne a toutes les chances de l’être à Sepang également."
"La différence est qu’ici il fait très chaud et c’est un challenge de garder la voiture à la bonne température ainsi que les pneus, sur ce plan là c’est donc plus difficile qu’à Melbourne."
"De plus, un orage peut subitement éclater et cela demande un changement soudain dans la stratégie. Tout le monde surveille constamment la météo, mais réagir vite est primordial."
Le système de refroidissement est lui aussi mis à rude épreuve, comme le confie Simone Resta, chef designer de la Scuderia.
"Nous avons plusieurs domaines à gérer : la fiabilité et la performance, tant au niveau du moteur que du châssis. Nous ne sommes encore qu’en début de saison, nous devons donc encore déterminer quel est notre vrai niveau. A Melbourne, nous avions une bonne vitesse de pointe, qu pourrait être très utile sur les deux longues lignes droites de Sepang."
"Pour le moment, notre rythme est assez bon et sur un circuit comme celui-ci, où la dégradation des pneumatiques est très élevée, cela pourrait être un avantage pour nous."